Né en 1950 en Haute-Loire, Joël Brun est cependant très attaché aux racines lozériennes de ses parents. Après avoir résidé à Clermont-Ferrand, il vit depuis plus de 40 ans au pied du plateau de Gergovie, haut lieu de la résistance gauloise.

Cadre dans un bureau d’études avant d’exercer comme économiste libéral, il rédige des cahiers des charges en s’efforçant d’enjoliver le redoutable vocabulaire technique du bâtiment. Libéré de ses obligations professionnelles, il se consacre à ses passions pour l’archéologie, l’Histoire antique et notamment celles des Arvernes. En arpentant les chemins escarpés et les versants abrupts du plateau gergovien, il revient sur les lieux de la bataille livrée par Vercingétorix au dernier siècle avant notre ère.

Pour son premier roman « Flavia immigrée romaine » l’auteur nous plonge dans le parcours initiatique de deux jeunes héros, qui les mènera de Gergovie à Rome à la recherche du chef Arverne, périple dont les lecteurs apprécieront le suspense et la beauté des paysages, ainsi que les clins d’œil à l’Auvergne actuelle et aux rives d’Allier.

Vidéo de présentation sur youtube : https://www.youtube.com/watch?v=1Bh2s38t2c0 

Mail :  j.brun.economiste@orange.fr

https://complices-editions.eu/c/auteurs/joel-brun

Avant-propos du roman

L’ancrage historique et géographique est documenté. Cependant, qu’on ne s’y trompe pas, le point de vue du narrateur reste strictement contemporain, l’auteur ne cherche pas à se glisser dans une pensée ou un langage d’époque. Les personnages interprètent les événements dans une pensée contemporaine qui facilite la compréhension et les met en situation avec une pincée d’humour. Ils sont mélancoliques, connaissent le “burn-out” et redoutent les incertitudes de l’avenir.

Il s’agit d’une fiction à partir de faits historiques dont certains sont avérés (le cheminement du convoi romain en Gaule, les affrontements tout au long du parcours, la bataille de Gergovie au pied de l’oppidum arverne, le camp de César à quelques encablures de Gergovie, l’immense fortification et sa porte sud, la relation respectueuse entre César et Vercingétorix).

Seuls les noms de César et de Vercingétorix sont authentifiés par les historiens. Tous les autres sont piochés au hasard de lectures ou de commentaires, abondants sur la période antique.

L’écrit prend aussi le tour, par endroits, d’un roman à clés qui dissimule, sous l’histoire romaine, des faits historiques français contemporains (assassinat d’un homme politique maquillé en suicide, manipulations politiques, infox, difficultés sociales,…) créant ainsi le parallèle entre les turpitudes du monde antique et celles de notre société actuelle.

Les nobles sentiments qui parcourent le roman sont eux aussi atemporels et portés ici par une jeune fille, Flavia, et son amant.

Il s’agit donc d’une interprétation de faits historiques, organisée par un auteur passionné d’histoire, réinterprétation qui est aussi une ouverture à d’autres possibles (Vercingétorix père de famille nombreuse ? Évasion ?).

La guerre des Gaules, Vercingétorix, Gergovie, César, Rome n’en finissent donc pas d’exercer leurs pouvoirs et suscitent la rêverie, l’imagination, la réflexion sur le passé et le présent.